L’église paroissiale Saint-Martin

L’église paroissiale saint Martin fut bâtie au XIIe siècle ; la nef (ainsi que d’autres parties), fut sans doute réédifiée vers 1680 ; entre 1877 et 1891, la façade ouest est remaniée, les encadrements des baies et le voûtement de la nef refaits, et l’on construisit une sacristie au sud du clocher.
Le chœur est en voute d’ogive. La nef est en voute berceau. Le parc situé sur la droite représente l’emplacement de l’ancien cimetière.

Le portail

Sur la façade dont les contreforts sont en brique, au-dessus du portail, une fresque représente Saint Martin dans son action de charité. Cette fresque a été découverte lors de la remise en état de la façade. Elle est datée de la seconde moitié de XVIe siècle. Cette opération a été menée sous la houlette de monsieur Roy, maire.

Le bénitier

C’est un ensemble taillée dans un bloc de pierre. Il faut remarquer la pièce métallique qui est fixée dans le bloc par un scellement au plomb. Elle est datée du XIVe siècle et pourrait provenir de l’Abbaye de Fontainejean.
Dans la commune d’autres pièces seraient elles aussi en provenance de cette abbaye, elles sont visibles sur et dans différentes habitations.

Statue du Christ en croix

Cette sculpture est en bois taillé et peint. Elle est datée du XVIIe siècle. On peut remarquer qu’il manque quatre doigts à la main droite.

Statue de la Vierge et de l’Enfant

Cette statue est en terre cuite, modelée, peinte et dorée. Elle est datée de la première moitié du XVIIIe siècle.

Statue représentant un évêque

Cette statue est en terre cuite. Plusieurs versions, sur l’identité du personnage, circulent.

Bannière de procession

Cette bannière est celle de la confrérie Saint-Martin. Elle est en soie damassée pour le fond. Le cheval et le sol sont peints. La tunique, le casque et l’ornementation sont brodés en fil de métal. Le manteau est en taffetas. Elle est datée du XIXe siècle.

Tableau : Christ en Croix (daté du 1er quart du XIXe siècle).

Tableau : Apparition de la Vierge à l’Enfant à Padoue (daté du XIXe siècle).

Les vitraux

Ils portent le nom de la famille qui en a fait don, Vincens-Cœur, qui possédait la propriété située de l’autre côté de la rue, à la gauche de l’église, et porte aujourd’hui le nom de villa mon rêve. Cette maison figure au patrimoine départemental, avec la mention : maison de monsieur Vincent.
La famille possédait également une briqueterie. Nombreuses sont les maisons d’Aillant et des environs dont les briques portent la mention VINCENS ou VINCENT, Aillant-sur-Milleron Loiret.

Curiosités

L’église Saint-Martin du XIIIe siècle fut restaurée en 1877 et en 1981. Au cours des travaux, sur l’élévation occidentale, il a été mis à jour une Charité de Saint-Martin en pierre polychrome du XVe siècle. Cette Charité a été réemployée dans la maçonnerie qui laisse également apparaître d’anciennes pierres et des fenêtres de la fin du XXe.

L’église, sous le vocable de Saint-Martin, date du XVIe siècle, a 30 mètres de longueur sur 8 mètres de largeur et peut contenir 400 personnes. Elle est entourée du cimetière. Le presbytère et l’école sont à peu de distance de l’église. Il y a des reliques de la vraie croix.
«
La confrérie du Saint-Sacrement est ancienne, ainsi que celle de Saint Eloi – Celle de la Sainte Vierge fut érigée en archiconfrérie du Saint Cœur de Marie en 1856 par un missionnaire – L’association de la propagation de la foi et celle de la Sainte Enfance sont établies dans cette paroisse.»

Autrefois

Le 23 juin, selon l’usage, M. le curé, accompagné des habitants en procession, bénit solennellement le grand feu de Saint Jean-Baptiste.

Fête communale, le premier dimanche de mars. Fête patronale, le dimanche de la Saint-Hubert début novembre, célébration de la messe avec les trompes de chasse.

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