Conseil municipal des enfants

Entre 2008-2014, Aillant-sur-Milleron a créé un Conseil municipal junior avec des jeunes du village qui avaient entre 9 et 15 ans. Cette expérience a été réussie. Plusieurs initiatives de ces jeunes ont abouties : la reconstruction de la Cabane de l’étang, la réalisation de l’espace jeux pour les petits, renaturation du Milleron, restauration du lavoir…

La nouvelle municipalité en a également le très fort désir : quoi de plus beau que d’éduquer à la vie citoyenne ? Les enfants âgés de 11 à 15 ans ont été invités à une réunion d’information le samedi 17 janvier pour expliquer ce que représente ce parcours citoyen.

Plusieurs jeunes du village ont manifesté leur intérêt et ont déjà beaucoup d’idées. Ce conseil municipal junior sera animé par deux conseillers municipaux. La première réunion de travail aura lieu samedi 14 février.

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Être Conseiller municipal junior, c’est :

  • apprendre à exprimer ses idées tout en respectant celles des autres;
  • mieux comprendre le fonctionnement de sa mairie et le rôle des élus;
  • donner son avis sur les actions et projets de la municipalité;
  • assumer des responsabilités et agir pour améliorer la qualité de vie de tous;
  • participer à la vie citoyenne et à la gestion d’un village.

Le Conseil municipal des enfants a donc pour mission d’initier les enfants à la vie politique et de collecter les idées et les projets des enfants pour améliorer la vie dans leur municipalité. Ces idées et projets sont ensuite présentés au maire de la commune afin qu’ils soient inscrits au programme de la commune.

Son objectif premier est de préparer les enfants à vivre en société et à devenir des citoyens responsables, conscients des principes et des règles qui fondent notre démocratie.

Repères

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Qui était Saint Martin ?

Martin naît à Sabaria (Hongrie actuelle) en 316 de parents païens. Son père, de simple soldat, est devenu tribun, c’est-à-dire général. A l’âge de 10 ans, Martin entre dans une église, s’intéresse à la foi et commence son catéchuménat. Il songe même à aller vivre au désert. Le général, son père, ne l’entend pas de cette oreille et met en application un édit sur l’enrôlement des fils de vétérans. Il fait arrêter son fils par la gendarmerie qui le conduit à l’armée. Martin fait donc son service dans la cavalerie, puis passe à la garde de l’empereur. Il ne dépassera pas le grade de sous-officier.
Le partage du manteau
Simple catéchumène, il se comporte déjà avec humilité, servant lui-même son serviteur. En garnison à Amiens par un hiver de grand gel, il rencontre, à la porte de la ville, un pauvre mourant de froid. N’ayant plus d’argent à lui donner, “ saisissant l’arme qu’il portait à la ceinture, il partagea sa chlamyde (cape ou manteau) en deux, en donne un morceau au pauvre et se rhabille avec le reste. Quelques uns des assistants se mettent à rire, car on le trouvait ridicule avec son habit mutilé. ” La nuit, Jésus apparaît à Martin revêtu du demi manteau et dit aux anges qui l’entourent : “ Martin, encore catéchumène, m’a donné son manteau ! ” Cette scène, popularisée par la sculpture, la peinture et le vitrail.
Quelques années après l’épisode d’Amiens, Martin obtient de quitter l’armée (il y servait depuis 25 ans.
Martin s’installe comme ermite à Ligugé, à quelques kilomètres de Poitiers. Il reçoit le ministère d’exorciste. Il va ensuite retrouver ses parents en Panonnie natale, et sa mère se convertit. Fidèle défenseur de la foi catholique, Martin est persécuté et expulsé par les Ariens. Il subit à nouveau des persécutions dans les environs de Milan où il a établi son ermitage. Il va alors s’installer dans l’île de Gallinaria, sur la côte Ligure. Enfin, à la nouvelle du retour d’exil de saint Hilaire, il rentre en Poitou.
Autour de lui, Martin voit se rassembler de nombreux disciples qui forment une communauté à la fois de prière monacale et d’évangélisation. Avec eux Martin visite les pauvres et les malades.
Évêque de Tours en 381, contre les usages de l’époque : il n’était pas du diocèse. C’est la première fois qu’un sous officier romain, et en plus un moine ermite devient Évêque en Gaule ! ”

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Journée mondiale contre le cancer

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Stands d’information le Mercredi 4 février de 10h à 17h au Hall du Centre hospitalier de l’agglomération montargoise (CHAM).

Qu’est-ce que la Journée mondiale contre le cancer ?

La Journée mondiale contre le cancer a lieu chaque année le 4 février. Elle unit le monde sous l’égide d’un thème unique afin de mettre en lumière la lutte contre le cancer. La Journée mondiale contre le cancer vise à réduire le nombre de décès évitables chaque année en sensibilisant le public et en incitant les gouvernements à se mobiliser pour lutter contre la maladie.

Pourquoi la Journée mondiale contre le cancer est-elle importante ?

Tout simplement parce que l’épidémie mondiale de cancer est considérable et appelée à s’accroître. Actuellement, 8,2 millions de personnes décèdent chaque année du cancer dans le monde, dont 4 millions prématurément (entre 30 et 69 ans). Il est urgent de prendre des mesures permettant de sensibiliser l’opinion à la maladie et de développer des stratégies pratiques afin de répondre au problème que pose le fardeau du cancer. Les disparités croissent entre les gens selon leur environnement, notamment en ce qui concerne l’accès à la prévention, aux traitements et aux soins palliatifs.

C’est sous le thème Combattre le cancer – à notre portée que la journée mondiale contre le cancer 2015 adoptera une approche positive et proactive de lutte contre le cancer, en mettant en lumière le fait que des solutions existent au sein du parcours de soins et qu’elles sont à notre portée.

Le souvenir

PLAQUE : A la mémoire des enfants d’Aillant morts pendant la grande guerre.

Située sur la paroi, à droite en entrant, à côté de la chaire. Elle porte le nom des militaires morts pendant la période 1914-1918. Mais tous ne figurent pas sur cette plaque, contrairement au monument. On relève deux fois le nom de Vincens.

Au pied de cette plaque, un autel dédié à Jeanne d’arc. De chaque côté, les deux plaques rappellent les noms des enfants de la commune victimes de la guerre 1939-1945. Avec de nouveau cette particularité, comme pour les victimes de la grande guerre, de ne pas citer tous les noms.

  Voir le chapitre qui relate les événements du mois d’Aout 1944.

  Il existe un document qui traite du devoir de mémoire due à ceux qui sont tombés pour la patrie. (page 45)
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Les exécutions d’Aillant

Ce même jour 24 août il devait se passer à Aillant des scènes pénibles.
Les allemands s’étaient fixés dans deux fermes de cette commune Colandon et les Gaujards pour attendre et défendre leurs retardataires qui venaient de Châtillon. A Colandon, il y eut combat entre américains et allemands. Ceux-ci abandonnèrent la ferme avec les morts. Un domestique de la ferme, M. Jobert de Châtillon fût tué une autre domestique blessé.
L’incident le plus grave se produit à Aillant.
La ferme des Gaujards située à 500 m du bourg était occupée par les allemands. Ceux-ci se gardaient par des sentinelles.
Or, dans la journée, une voiture de la résistance, portant au capot le drapeau français s’arrêtait à l’extrémité du pays, face aux Gaujards. La maîtresse d’école vint rejoindre l’auto et montra aux occupants la ferme ou se trouvait l’ennemi.
L’auto tira quelques rafales et se retira.
Aussitôt les Allemands furieux se précipitent sur Aillant, mettent le feu à la mairie et à l’école qui furent complètement détruites.
L’institutrice ne dut son salut qu’à la fuite et surtout au fait d’avoir échangé chez un voisin sa blouse blanche, trop reconnaissable pour des vêtements quelconques.
Les soldats se répandent dans le pays et brûlent encore 3 maisons … puis ils se mettent en quête de trouver le maire et le Curé.
Le maire était dans le pays, aidant courageusement à combattre les incendies, mais à Aillant, il n’y a que des bons français, personne ne le dénonça car tout le monde avait compris ce que l’ennemi voulait faire.
Quand au Curé, comme il réside à Dammarie / Loing, les allemands n’osèrent pas s’aventurer jusque là.
Alors pour se venger, ils saisirent 2 hommes au hasard qu’ils prirent chez eux en train de travailler. M. Leclerc sabotier ancien maire, M. Bizot grand blessé de guerre, retiré à Aillant.
Malgré leurs protestations d’innocence, les victimes furent poussées sur la route du cimetière et fusillées au pied d’un arbre en bordure de la ferme du petit moulin. Défense fut faite d’enlever les corps avant 24 heures.
Puis les allemands fouillèrent toutes les maisons du bourg, en firent sortir les habitants terrorisés qu’ils entassèrent à l’église. Beaucoup croyaient leur dernière heure arrivée car on n’ignorait pas que des civils enfermés dans les églises, y avaient été brûlés.
Les soldats se contentèrent seulement de se régaler avec les provisions des ménagères et de coucher dans de bons lits.
Néanmoins quand le lendemain matin, un sous officier, vint avec son plus joli sourire, affirmer aux prisonniers qu’ils étaient libres, ceux-ci n’en croyaient pas leurs oreilles. Ce fût une vraie délivrance !
Entre temps, les allemands avaient encore fusillé à la ferme des Gaujards, 2 puisatiers M. Marcus et M. François Valery de la Chapelle. Ces hommes avaient été trouvés, porteurs de tracts étrangers.

Par Gaston Bracquemont,
curé de Chatillon-Coligny

Vacances d’avril 2015

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Du 27 au 30 avril 2015, les enfants âgés de 4 à 12 ans sont accueillis à l’école de Sainte-Geneviève-des-Bois. L’inscription se fait à la journée.

Horaires d’ouverture : 9h00 à 17h00.

Garderies : 8h00 à 9h00 et 17h00 à 18h00

Le déjeuner et le goûter sont fournis pas la structure.

La Communauté de Communes de Chatillon-Coligny met en place un service de transport pour acheminer les enfants jusqu’à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Départ de Nogent : 8h40 (accueil dès 8h00). Arrêt Place Coligny : 8h55.

Retour à Nogent : Place Coligny : 17h10 ; 17h30 (accueil jusqu’à 18h00).

Programme

Pour l’inscription, merci de contacter :

Communauté de Communes de Châtillon-Coligny

1 Place Coligny – 45230 Châtillon-Coligny

Tél. : 02 38 92 13 74

Mairie de Nogent sur Vernisson

17 bis rue Aristide Briand – 45290 Nogent-sur-Vernisson

Tél. : 02 38 97 60 53

Marcel Deprez

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Né à Aillant-sur-Milleron le 29 décembre 1843, dans la ferme dite de Colandon, sur la route de Saint-Maurice-sur-Aveyron, mort à Vincennes le 13 octobre 1918, Marcel Deprez est élu membre de l’Académie des sciences en 1886.

Ingénieur français ayant essentiellement travaillé sur l’électricité, Marcel Deprez mène les premiers essais de transport d’électricité sur de longues distances à Creil de 1876 à 1886. À l’Exposition internationale d’Électricité de Paris en 1881, il présente pour la première fois une installation de distribution d’énergie électrique alimentée par deux dynamos.

Son principal succès eut lieu en 1882, en transportant de l’électricité en courant continu sur une distance de 57 kilomètres entre Miesbach et Munich, à l’occasion de l’Exposition d’électricité de Glaspalast organisée par Oskar Von Miller, succès qui resta modeste dans la mesure où le transport de 400 W avait un rendement global de 30%. M. Deprez mena également d’autres expérimentations en 1883 entre Jarrie et Grenoble et à Paris, mettant en œuvre de petits réseaux électriques.

La Ville de Bourganeuf a été la troisième ville Française à recevoir l’électricité en 1886. Mais le ruisseau des eaux de Verger, qui avait accueilli la dynamo de sa première usine, fut trop bas pendant l’été de 1886 pour alimenter correctement les 60 lumières de Bourganeuf. On décida alors d’utiliser la Cascade des Jarrauds d’une hauteur de 14 mètres et qui elle, pouvait assurer une production largement suffisante. Mais cette cascade était située à 14 kilomètres de Bourganeuf.

C’est grâce à l’initiative de l’ingénieur Marcel Deprez et après trois ans d’études et un an de travaux de juillet 1888 à avril 1889 que les installations des usines de la Cascade des Jarrauds et de Bourganeuf, furent les premières en France où on transporta l’électricité sur une telle distance. L’installation comprenait une turbine hydraulique de 130 CV avec une génératrice de 100 CV. Le câble électrique qui reliait les deux sites avait un diamètre de 5 mm. Pour couronner cette prouesse technique, le premier téléphone de la région reliait les installations de la Cascade et de Bourganeuf; alors que l’utilisation commerciale du téléphone datait en France uniquement de 1879. L’éclairage de Bourganeuf comportait alors 106 lampes : éclairage des rues, église, mairie, cafés…Ainsi en 1889, Bourganeuf fut la première Ville en France à utiliser une électricité produite à une distance relativement importante grâce à Marcel Deprez.

Souvenir du 22 août 1944

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Nombreux étaient les Aillantais qui sont venus honorer la mémoire des quatre victimes de la sauvagerie d’envahisseurs en déroute.
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Madame Lysiane Chapuis maire de notre commune a relaté les faits, en citant le témoignage de compagnons des victimes et de proches. Le moment le plus émouvant s’est déroulé à la ferme des Gaujards car les membres des familles des deux suppliciés étaient présents.
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Les deux stèles, celle de la route de Rogny et celle de la ferme des Gaujards, ont été fleuries après que le clairon ait retentit et que le drapeau se soit incliné.
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